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Thursday, August 28th, 2008

Mine de rien

Translation: [ Google | Babelfish ]

Categories: [ Books/RC Wagner ]

ISBN: 2841723313

© Amazon.fr

Nouvel épisodes des Futurs mystères de Paris de Roland C. Wagner, Mine de rien est une sorte de clef de voûte qui rassemble des pistes inachevées dans les tomes précédents.

L'histoire commence par l'évasion d'Odon, le laveur de cerveaux qui avait été arrêté quelques mois auparavant par Tem. Puis un groupe de cinq personnes est retrouvé massacré dans une villa ; sur les murs, écrits avec le sang des victimes, se trouvent d'une part le mot « porc » et d'autre part « Tem » suivi d'une croix. Les soupçons se portent évidemment sur Odon, puisque celui-ci a été par le passé un pourvoyeur d'assassins (des quidams programmés pour tuer par lessivage des synapses), profession extrêmement rare depuis que la violence de l'être humain a chuté de manière vertigineuse après la Terreur. Odon fait alors enlever Tem afin de lui parler seul à seul, et engage celui-ci pour le disculper de l'accusation. Tem, faisant équipe un Trovallec, le disculpe assez rapidement, car les meutres ont été commis avec des armes à feu, alors que les assassins d'Odon ont toujours utilisé des armes blanches. La police a cependant une piste : un coup de vidphone qui a revendiqué le crime. La police passe la région d'où l'appel a été passé au peigne fin, sans résultat. Tem et Ramirez veulent se joindre à la police, mais ils se perdent en chemin, et la voiture de Ramirez tombe inopinément en panne en rase campagne. Esperant trouver de l'aide à une ferme voisine, ils tombent en fait sur les meurtriers (aux yeux rouges) qui se font passer pour des millénaristes. Ils manquent de se faire réduire en charpie et ne doivent leur salut qu'à Gloria qui profite du moment pour réapparaître (c'est en fait elle qui les a manipulés pour les mener à la ferme). La police arrive peu après, prévenue par Gloria, par l'intermédiaire d'Eileen. Les faux millénaristes avouent fièrement le massacre, ainsi que plusieurs dizaines d'autres meurtres, en particulier celui d'un bouiquiniste ami de Tem, mystérieusement assassiné au début de la série. Gloria soupçonne les assassins de tuer en fonction de messages cachés dans les épisodes d'une série tridi à succès, produite en sous-main par la Nakimeraï, qui semble mêlée à toutes les affaires louches, en particulier celles qui touchent à la Psychosphère. Ordalie est alors envoyée interroger en prison le beau-père de Ramirez, grand méchant de Babaluma, spécialiste de la question puisqu'il a été possedé durant vingt-cinq ans par une entité de la Psychosphère ayant partie liée avec la technotrans en question. Cette dernière voulait préserver une faille existant entre la réalité consensuelle et la psychosphère, découverte dans Babaluma et dans Kali Yuga. Tem rend donc visite à Kali Yuga, l'homme de Néanderthal reconstitué qui garde jalousement une machine infernale qui concentre les émanations de la faille. Il se fait cueillir par des cyberninjas de la Nakimeraï et s'enfuit par la faille pour se réfugier dans la Psychosphère. Il y retrouve un certain nombre d'archétypes qu'il avait rencontré dans Tekrock et surtout Bolgenstein lui-même qui lui explique que la Terreur a été déclenchée d'une part par l'accès facile aux hallucinogènes dans les années 1960 (LSD) et par la conquête de la lune, qui ont ensemble contribué à l'unification de la psychosphère (autrefois dispersée) et à la montée en puissance des Yeux-Rouges, conduisant peu à peu à la Terreur. Bolgenstein remet ensuite à Tem un manuscrit, codé, résumant ses travaux sur la Psychosphère. En même temps, Tête-de-crane, un autre archétype rencontré dans Tekrock, va assassiner la dernière personne qui peut être possédée par Yeux-Rouge et lui servir de vaisseau dans la réalité consensuelle, une des pontes de la Nakimeraï qui voulait faire évader Odon durant son procès pour le forcer à entrer au service de la technotrans. Odon a maintenant passé un accord avec le gouvernement Européen et devient son fournisseur officiel d'assassins jetables, entrant ainsi directement en concurrence avec la Nakimeraï (qui a d'ailleurs crée une partie des clones responsables des meurtres du début de l'histoire). Finalement tout le monde se retrouve et Tem donne des explications. Il soupçonne la télévision davantage que le LSD ou l'alunissage en lui-même d'avoir réveillé Yeux-Rouges.

Roland C. Wagner m'avait promis que les rockers de Kali Yuga auraient un rôle à jouer dans Mine de rien, mais leur rôle est minime, dommage, je les aimais bien. Le roman est aussi entrecoupé de commentaires sur le Weltraumball, le football du futur qui se joue en impesanteur par des joueurs dopés et équipés d'aides musculaires mécanisées. Ce dernier en est à ses balbutiements, mais déjà se profile la possibilité d'une coupe du système solaire se jouant près de Mars. La Nakimeraï freine des quatre fers contre cet événement, parce que d'une part ses joueurs communiquent entre eux via la psychosphère, et un éloignement de la Terre rendait le système de communication inopérant, et d'autre part si les Terriens recommencent à tourner les yeux vers la conquête de l'espace, la psychosphère risque de se désintégrer à nouveau, ce que Yeux-Rouges veut éviter à tout prix.

[ Posted on August 28th, 2008 at 00:05 | 1 comment | ]