Thierry Stoehr voit des formats partout, y
compris dans les machines à café. Thierry
m'a contaminé, j'ai dernièrement vu des formats dans les ponceuses électriques.
Pour poncer les surfaces de ma tour à dés,
j'ai décidé de m'acheter une ponceuse électrique qui devrait en théorie
permettre de poncer une grande surface plane d'un coup. Biltema (pas de lien,
faut pas déconner, je vais pas leur faire de la pub gratuite) en vend
plusieurs modèles à des prix dérisoires (la qualité est probablement
dérisoire, et le salaire des ouvriers qui les ont fabriqués aussi). D'abord,
j'étais parti sur le modèle ci-contre. Allant au magasin, je découvre qu'il en
existe un deuxième modèle, probablement plus adapté à mes besoins, et que
j'avais raté en feuilletant le catalogue (pourtant, il était sur la même page
que l'autre…). En y regardant de plus près, je me rends compte que dans le
premier modèle, les papiers de verre correspondants sont triangulaires et
s'attachent à la ponceuse par un genre de scratch. Ils coûtent 3,25 EUR le
paquet de 10.
Sur l'autre modèle (à gauche), les papiers de verre sont rectangulaires, et
s'attachent par une sorte de pince. Ils coûtent 2,50 EUR les 10. Et comme il
ne s'agit finalement que de morceaux de papier de verre classique, je peux
très bien en acheter un paquet de 20 feuilles, qui me donneront 60 morceaux,
le tout pour 3,50 EUR, au prix d'un peu de découpage.
Quelle est la morale de l'histoire ? Le premier modèle utilise des
consommables dans un format exclusif, difficile à fabriquer soi-même (à cause
du scratch et un peu de la forme), et qui coûtent 0,33 EUR la plièce. La
deuxième utilise un format ouvert, facile à fabriquer soi-même, et qui coûte
en fin de compte moins de 0,06 EUR la pièce, soit six fois moins. Je reconnais
que les deux ponceuses n'ont pas le même usage (la première sert à poncer dans
les coins, la deuxième sur des surfaces planes), mais pour mon usage personnel
à moi que j'ai, les formats ouverts l'emportent haut la main. Comme
d'habitude.